Emploi à l’honneur : collaboratrice catering Latifa

dashed line
Emploi à l’honneur : collaboratrice catering Latifa
Umami est présente absolument partout dans le paysage. Nous sommes effectivement établis partout en Belgique. Des réceptions chics aux cantines scolaires en passant par les centres de soins et d’accueil. Par exemple, le village d’urgence de la Croix-Rouge près de De Nekker, à Malines, qui accueille des centaines de réfugiés ukrainiens depuis l’année dernière. Latifa, collaboratrice catering chez Umami, leur sert chaque jour de délicieux repas. Avec un supplément particulièrement chaleureux : son sourire sincère.
Depuis combien de temps travailles-tu pour Umami ?
Latifa : « Depuis 2011, lorsque l’entreprise s’appelait encore Horeservi Catering. Je suis arrivée ici par l’intermédiaire de ma sœur. J’ai d’abord travaillé dans une école à Anvers, puis dans quelques entreprises et un centre de soins. Et maintenant, donc, sur ce site. »

Depuis quand ce site est-il actif ? Travailles-tu ici depuis le premier jour ?
Latifa : « Oui, je suis ici depuis le début. Le centre d’accueil a été construit au mois de mai l’année dernière. Ma collègue Kathleen, moi-même et quelques autres collègues, nous nous sommes occupés des préparatifs pendant environ une semaine : décharger le camion, installer la cuisine et le stock, trouver une place pour tout le matériel, etc. »

Et quelle est ta tâche spécifique en cuisine ?
Latifa : « Nous avons trois services de repas d’environ une heure et demie dans le restaurant : le petit-déjeuner, le repas de midi et le repas du soir. Nous les préparons, nous les servons et nous nous occupons ensuite du nettoyage et de la vaisselle. Je n’ai pas de tâches spécifiques parce que nous travaillons tous ensemble. Chacun voit ce qui doit être fait. Nous formons une très bonne équipe. C’est extrêmement important. »

Combien de personnes viennent manger chaque jour ?
Latifa :« Au total, environ quatre à cinq cents personnes séjournent ici. Au début, tout le monde venait manger ici mais, entre-temps, quelques cuisines supplémentaires ont été installées pour permettre aux gens de cuisiner eux-mêmes. De ce fait, une partie des résidents mangent maintenant dans leur propre logement. »

Les Ukrainiens apprécient-ils la cuisine belge ?
Latifa : « Pour certains, c’est quand même un choc culturel, c’est pourquoi ces cuisines supplémentaires ont été ajoutées. Les Ukrainiens n’aiment vraiment pas les préparations à base de tomates ou les herbes épicées. Un simple assaisonnement avec du poivre et du sel leur suffit. La soupe de poulet est très appréciée ici. Parfois, nous servons également du bortsch, un plat typiquement ukrainien. Il remporte toujours un grand succès, et tout le monde est content ! » (rires)


Comment se passent les relations avec les résidents ? J’imagine que la barrière de la langue ne facilite pas les choses.
Latifa : « Nous devons parfois nous débrouiller, en effet. Surtout au début. Mais depuis, certaines personnes ont déjà appris un peu de néerlandais à l’école. Et mes collègues et moi connaissons déjà quelques mots d’ukrainien. Khlib, par exemple, c’est du pain. Les gens apprécient le fait que nous essayions de les aider dans leur propre langue. Si nous ne nous en sortons vraiment pas, un collaborateur de la Croix-Rouge vient nous prêter main-forte. Et sinon, il y a toujours Google Translate. En général, tout le monde se montre très amical et reconnaissant, même si la culture est très différente. Et, bien sûr, certaines personnes sont traumatisées par ce qu’elles ont vécu. Nous le comprenons parfaitement. Nous leur laissons alors l’espace nécessaire. »

Un lien se crée-t-il avec les résidents ?
Latifa : « Oui, même s’il ne s’agit souvent que de gens de passage. Beaucoup sont déjà partis, parce qu’ils ont trouvé un appartement par exemple. Mais nous découvrons toujours de nouveaux visages. Les femmes, en particulier, aiment bavarder à l’occasion. Elles nous racontent leur journée ou nous parlent de leur formation. Parfois, elles nous apportent un petit cadeau, comme un gâteau fait maison. Pour la Journée des femmes, nous avons même reçu des fleurs et des chocolats. Certaines personnes sont vraiment adorables ! »

Tu as travaillé dans des endroits très variés au cours de ces 12 années dans la restauration. Quel est le lieu de travail que tu as préféré ?
Latifa : « Honnêtement ? Ici et la maison de retraite. On a beaucoup de contacts avec les gens et on compte parfois beaucoup pour eux. Ça vient du cœur. Mais c’était également agréable de travailler dans les autres endroits. J’apprends partout. Dans les entreprises, c’est un peu plus chic, dans les écoles, c’est souvent très intense… Voilà pourquoi une bonne équipe est si importante. J’ai de la chance avec mes collègues ! »

Qu’est-ce qui explique que tu affiches un tel sourire chaque jour ?
Latifa : « J’aime beaucoup travailler dans la restauration. À la maison, cuisiner est aussi mon hobby. Et surtout, les contacts sociaux sont très importants pour moi. »

Pourquoi Umami est-elle un bon employeur pour toi ?
Latifa : « Ils offrent de nombreuses opportunités. La qualité est toujours très bonne, je suis donc fière de mon employeur. Et comme il est présent dans de nombreux endroits, il y a toujours des opportunités d’emploi. On peut vraiment évoluer dans notre travail et continuer à apprendre. »

As-tu une anecdote amusante à nous raconter ?
Latifa : « En août dernier, nous avons célébré la fête nationale ukrainienne. La fête a duré toute la journée. Nous avons servi des plats ukrainiens mais aussi des frites et une chanteuse est venue se produire. Tout le monde était ravi et content. Ce fut une magnifique journée ! »